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 bio de JRR Tolkien

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CuteFrodo
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MessageSujet: bio de JRR Tolkien   bio de JRR Tolkien Icon_minitimeDim 19 Mai - 13:50

John Ronald Reuel Tolkien ([dʒɒn ˈɹʷɒnld ˈɹʷuːəl ˈtʰɒlkiːn][N 1]) est un écrivain, poète, philologue et professeur d’université anglais, né le 3 janvier 1892 à Bloemfontein et mort le 2 septembre 1973 à Bornemouth. Il est principalement connu pour ses romans Le Hobbit et Le Seigneur des anneaux.
Après des études à Birmingham et à Oxford et l’expérience traumatisante de la Première Guerre mondiale, Tolkien devient professeur assistant (reader) de langue anglaise à l’université de Leeds en 1920, puis professeur de vieil anglais à l’université d’Oxford en 1925 et professeur de langue et de littérature anglaises en 1945, toujours à Oxford. Il prend sa retraite en 1959. Durant sa carrière universitaire, il défend l’apprentissage des langues, surtout germaniques, et bouleverse l’étude du poème anglo-saxon Beowulf avec sa conférence Beowulf : Les Monstres et les Critiques (1936). Son essai Du conte de fées (1939) est également considéré comme un texte crucial dans l’étude de ce genre littéraire.
Tolkien commence à écrire pour son plaisir dans les années 1910, élaborant toute une mythologie autour de langues qu’il invente. L’univers ainsi créé, la Terre du Milieu, prend forme au fil des réécritures et compositions. Son ami C. S. Lewis l’encourage dans cette voie, de même que les autres membres de leur cercle littéraire informel, les Inklings. En 1937, la publication du Hobbit fait de Tolkien un auteur pour enfants estimé. Sa suite longtemps attendue, Le Seigneur des anneaux, est d’une tonalité plus sombre. Elle paraît en 1954-1955 et devient un véritable phénomène de société dans les années 1960, notamment sur les campus américains. Tolkien travaille sur sa mythologie jusqu’à sa mort, mais ne parvient pas à donner une forme achevée au Silmarillion. Ce recueil de légendes des premiers âges de la Terre du Milieu est finalement mis en forme et publié à titre posthume en 1977 par son fils et exécuteur littéraire Christopher, en collaboration avec Guy Gavriel Kay. Depuis, Christopher Tolkien publie régulièrement des textes inédits de son père.
De nombreux auteurs ont publié des romans de fantasy avant Tolkien, mais le succès majeur remporté par Le Seigneur des anneaux au moment de sa publication en poche aux États-Unis est à l’origine d’une renaissance populaire du genre. Tolkien est ainsi considéré, pour certains, comme le « père » de la fantasy moderne. Son œuvre a eu une influence majeure sur les auteurs ultérieurs de ce genre, en particulier par la rigueur avec laquelle il a construit son monde secondaire.
John Ronald Reuel Tolkien naît le 3 janvier 1892 à Bloemfontein, dans l’État libre d’Orange, en Afrique du Sud. Il est le premier enfant d’Arthur Reuel Tolkien (1857-1896) et de sa femme Mabel, née Suffield (1870-1904). Tous deux ont quitté l’Angleterre quelques années plus tôt, au moment de la promotion d’Arthur à la tête de l’agence de la Banque d’Afrique à Bloemfontein[4].
L’enfant porte le prénom « John » par tradition familiale : chez les Tolkien, le fils aîné du fils aîné s’appelle toujours John. « Ronald » est le choix de Mabel, qui avait à l’origine choisi « Rosalind », s’attendant à avoir une fille. Quant à « Reuel », il s’agit, d’après les souvenirs de Tolkien, du « nom d’un ami de [sa] grand-mère », et que l’on croit « d’origine française » dans la famille, mais qui semble plutôt issu de la Bible (Reuel est un autre nom de Jethro, le beau-père de Moïse)[5]. Tolkien donne à son tour ce prénom à ses quatre enfants, y compris à sa fille Priscilla[6].
Le climat de l’Afrique du Sud ne convient pas à Mabel, ni à son fils. En avril 1895, Mabel retourne en Angleterre avec ses enfants (un deuxième fils, Hilary Arthur Reuel, est né le 17 février 1894), mais son mari meurt d’un rhumatisme infectieux le 15 février 1896, avant d’avoir pu les rejoindre[7]. Privée de revenus, Mabel s’installe chez ses parents, à Birmingham, puis à Sarehole, un hameau au sud de la ville. Le jeune Tolkien explore les alentours, notamment le moulin de Sarehole, ce qui lui inspirera des scènes de ses futurs ouvrages et un amour profond pour la campagne anglaise du Warwickshire[8].
Mabel éduque elle-même ses deux fils. Elle enseigne à Ronald la botanique, des rudiments de latin, d’allemand et de français, une langue dont il n’apprécie guère les sonorités[9]. Il lit également beaucoup : il n’aime pas L’Île au trésor de Stevenson ou Le Joueur de flûte de Hamelin de Browning, mais se prend de passion pour les histoires de Peaux-Rouges et du roi Arthur, ainsi que pour les ouvrages de George MacDonald et les recueils de contes édités par Andrew Lang[10].




Tolkien entre à la King Edward’s School de Birmingham, où son père avait lui-même étudié, en 1900. La même année, sa mère se convertit au catholicisme, malgré de violentes protestations de sa famille anglicane, qui lui coupe les vivres[11]. Elle déménage en 1902 pour s’installer à Edgbaston, non loin de l’oratoire de Birmingham, et envoie ses fils à la St. Philip's School (en), l’école rattachée à l’oratoire. Ils n’y restent que brièvement : Ronald obtient une bourse et peut retourner à la King Edward’s School dès 1903. Il y apprend le grec ancien, étudie Shakespeare et Chaucer et s’initie en autodidacte au vieil anglais[12].
Mabel Tolkien meurt de complications dues au diabète en novembre 1904 — le traitement à l’insuline n’existe pas encore. Durant le reste de sa vie, son fils aîné la considère comme une « martyre », sentiment qui influence profondément ses propres croyances. Avant sa mort, elle confie la garde de ses deux fils au père Francis Morgan, de l’oratoire de Birmingham[13].
Comme le père Morgan ne peut les héberger, Ronald et Hilary s’installent au début de l’année 1905 chez une tante par alliance, Beatrice Suffield, qui habite non loin de l’oratoire. Tolkien poursuit ses études à la King Edward’s School et se lie d’amitié avec d’autres élèves, notamment Christopher Wiseman (1893-1987) et Robert Gilson (1893-1916). Il s’intéresse de plus en plus à la philologie, apprend le vieux norrois pour pouvoir lire dans le texte l’histoire de Sigurd et découvre la langue gotique et le Kalevala. Il joue également au rugby à XV dans l’équipe de son école, avec une telle ardeur qu’il en devient le capitaine[14].
En 1908, Tolkien rencontre une jeune fille nommée Edith Bratt lorsqu’il s’installe avec son frère dans le même immeuble qu’elle. Malgré leur différence d’âge (elle a trois ans de plus que lui), ils ne tardent pas à tomber amoureux, d’autant plus vite que tous deux sont orphelins. Toutefois, le père Morgan s’oppose à cette relation et interdit à Tolkien de continuer à la voir : il craint que son pupille ne néglige ses études. Le protestantisme d’Edith constitue un obstacle supplémentaire. Le jeune garçon obéit à la lettre à cet ordre, sinon à l’esprit, mais lorsque le père Morgan est mis au courant des rencontres accidentelles entre les deux jeunes gens, il menace de mettre un terme aux études de Tolkien si elles ne cessent pas. Son pupille obtempère[15].
Après un échec fin 1909, Tolkien obtient en décembre 1910 une bourse pour entrer à l’université d’Oxford[16]. Durant ses derniers mois à la King Edward’s School, il fait partie des élèves qui « bordent l’itinéraire » durant la parade de couronnement du roi George V, aux portes de Buckingham Palace[17]. Plus important, il fonde, avec ses amis Rob Gilson et Christopher Wiseman, la Tea Club Barrovian Society ou T. C. B. S., une société officieuse dont les membres, bientôt rejoints par Geoffrey Smith (1894-1916) et quelques autres, partagent l’habitude de prendre le thé aux Barrow’s Stores, non loin de l’école et dans la bibliothèque même de l’école, ce qui est normalement interdit par le règlement. Les quatre amis au cœur du T. C. B. S. restent en contact après leur départ de l’école[18].
Durant l’été 1911, Tolkien part en vacances en Suisse, un voyage qu’il se remémore de façon vivante dans une lettre de 1968 dans laquelle il revient sur la façon dont ce voyage a pu l’inspirer pour l’écriture du Hobbit (« la dégringolade le long des pierres glissantes jusque dans le bois de pins ») et du Seigneur des anneaux, appelant le Silberhorn « la « Corne d’Argent (Celebdil) » de mes rêves[19] ».




En octobre 1911, Tolkien entame ses études classiques à Oxford, à Exeter College ; l’un de ses principaux professeurs est le philologue Joseph Wright, qui a une grande influence sur lui. Il s’intéresse au finnois afin de lire le Kalevala dans le texte, approfondit sa connaissance du gallois et s’implique dans la vie sociale de son collège en continuant à jouer au rugby et en devenant membre de plusieurs clubs étudiants[21]. Cependant, les auteurs grecs et latins l’ennuient, ce qui se ressent dans ses notes : la seule matière où il excelle est son sujet libre, la philologie comparée. En 1913, avec la bénédiction de son tutor, le vice-recteur Farnell, Tolkien change de cursus au profit de la littérature anglaise, et choisit comme spécialité la philologie scandinave. Dès lors, Kenneth Sisam devient son nouveau tutor[22].
Le jour de sa majorité, en 1913, Tolkien écrit à Edith pour la demander en mariage. La jeune femme s’est entre-temps promise à un autre, mais elle rompt ses fiançailles et se convertit au catholicisme sur l’insistance de Tolkien. Ils célèbrent leurs fiançailles à Warwick en janvier 1914[23].
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, en août 1914, Tolkien est en vacances en Cornouailles ; il rédige peu après le poème « Le Voyage d'Éarendel », première graine de la future mythologie du Silmarillion. En rentrant à Oxford, il s’arrange pour s’entraîner dans les Officers' Training Corps (en), ce qui lui permet de poursuivre en parallèle ses études afin d’obtenir son diplôme avant de devoir partir au front[24].
En décembre, Tolkien, Gilson, Smith et Wiseman se réunissent à Londres. Malgré l’ombre que la guerre fait peser sur le pays, ils ont foi dans leur potentiel : tous ont des ambitions artistiques et sont persuadés que le T. C. B. S. peut et va changer le monde. De cette rencontre, de ce « concile de Londres », découle la vocation poétique de Tolkien[25]. Il rédige de nombreux poèmes en 1915 et réussit brillamment ses examens finaux à Oxford, obtenant les First-class honours[26].
Tolkien devient sous-lieutenant dans les fusiliers du Lancashire et s’entraîne avec le 13e bataillon de réserve pendant onze mois à Cannock Chase, dans le Staffordshire. Durant cette période, il écrit à Edith : « les gentlemen sont rares parmi les officiers, et les êtres humains même sont rares[27] ». Sachant son départ pour le front proche, il épouse Edith le 22 mars 1916 à Warwick[28]. Transféré dans le 11e bataillon de services avec le corps expéditionnaire britannique, il arrive en France le 4 juin 1916[29]. Par la suite, il écrit : « les officiers subalternes étaient abattus par douzaines. Se séparer de ma femme à ce moment-là […] c’était comme mourir[30]. »
Tolkien sert comme officier de transmissions pendant la bataille de la Somme, participe à la bataille de la crête de Thiepval et aux attaques subséquentes sur la redoute de Schwaben (en). Victime de la fièvre des tranchées, une maladie transmise par les poux qui pullulent dans les tranchées, il est renvoyé en Angleterre le 8 novembre 1916. Ses amis Rob Gilson et G. B. Smith n’ont pas autant de chance : le premier est tué au combat le 1er juillet, et le second, grièvement blessé par un obus, meurt le 3 décembre[31].
Affaibli, Tolkien passe le reste de la guerre entre des hôpitaux et des postes à l’arrière, étant jugé médicalement inapte au service général[32]. Son premier fils, John Francis Reuel, naît le 16 novembre 1917 à Cheltenham. Durant sa convalescence à Great Haywood, dans le Staffordshire, Tolkien entame la rédaction de La Chute de Gondolin, premier des Contes perdus[33].
En 1925, Tolkien retourne à Oxford en tant que professeur de vieil anglais et fellow de Pembroke College, poste qu’il occupe jusqu’en 1945. Durant son passage à Pembroke, il écrit Le Hobbit et les deux premiers volumes du Seigneur des anneaux, principalement au numéro 20 de Northmoor Road, dans le nord d’Oxford. C’est là que naît le dernier enfant du couple Tolkien, leur seule fille, Priscilla Mary Anne Reuel (née le 18 juin 1929). Très attaché à ses enfants, Tolkien invente pour eux de nombreux contes, parmi lesquels Roverandom et Le Hobbit. Il leur écrit également chaque année des lettres censées provenir du père Noël[39].


Tolkien, « Tollers » pour ses amis[40], rencontre pour la première fois C. S. Lewis en 1926, à Oxford. Entre eux ne tarde pas à naître une amitié profonde et durable. Ils partagent un goût pour le dialogue et la bière, et Tolkien invite bientôt Lewis aux réunions des Coalbiters, un club dédié à la lecture de sagas islandaises en vieux norrois. Le retour au christianisme de Lewis est en partie le fait de Tolkien, même si ce dernier regrette que son ami ait choisi de revenir à l’anglicanisme, et non de le rejoindre au sein de la congrégation catholique. Lewis ne cesse d’encourager Tolkien lorsque celui-ci lit des passages de ses livres aux réunions des Inklings, club littéraire informel qui s’assemble dans les années 1930 autour de Tolkien, Lewis, Owen Barfield, Hugo Dyson et d’autres enseignants d’Oxford[41].
Le Hobbit est publié en septembre 1937, presque par hasard : c’est une ancienne étudiante de Tolkien, Susan Dagnall, enthousiasmée par le manuscrit, qui le met en contact avec la maison d’édition londonienne George Allen & Unwin et le convainc de le faire publier[42]. Le livre rencontre un franc succès, tant critique que commercial, des deux côtés de l’Atlantique[43], et l’éditeur Stanley Unwin presse Tolkien d’écrire une suite. Ce dernier entreprend alors la rédaction du Seigneur des anneaux, sans se douter qu’il lui faudra plus de dix ans pour l’achever[44].
En mars 1939, le gouvernement britannique contacte Tolkien et lui propose de rejoindre une équipe de spécialistes consacrée au déchiffrement des codes nazis, située à Bletchley Park. Il refuse l’offre d’un emploi à plein temps (payé 500 livres, 50 000 livres de 2009 par an), mais d’après un historien des services secrets britanniques, des documents non encore publiés attesteraient d’une participation suivie et importante de sa part à l’effort de décodage[45].
Outre une charge de travail supplémentaire qui empêche Tolkien d’avancer aussi vite qu’il l’aimerait dans la rédaction du Seigneur des anneaux, l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale a une conséquence inattendue : l’arrivée de l’écrivain londonien Charles Williams, très admiré par Lewis, à Oxford, où il ne tarde pas à se faire une place parmi les Inklings. S’il entretient des relations tout à fait cordiales avec l’homme, Tolkien n’apprécie guère l’écrivain, dont les romans sont pétris de mysticisme et frôlent parfois la magie noire, ce qui ne peut que faire horreur à un catholique aussi persuadé de l’importance du mal que Tolkien. Celui-ci juge défavorablement l’influence de Williams sur l’œuvre de Lewis[46]. L’amitié de Tolkien et Lewis est également refroidie par le succès grandissant rencontré par Lewis en sa qualité d’apologiste chrétien, notamment grâce à ses émissions pour la BBC, qui font dire à Tolkien vers le milieu des années 1940 que Lewis est devenu « trop célèbre pour son goût ou les nôtres[47]. ».


En 1945, Tolkien devient professeur de langue et de littérature anglaises à Merton, poste qu’il occupe jusqu’à sa retraite. À Pembroke, c’est un autre Inkling qui lui succède comme professeur de vieil anglais : Charles Wrenn. Les réunions du jeudi des Inklings se font de plus en plus rares après la mort de Williams et la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour cesser définitivement en 1949[48]. Les relations entre Tolkien et Lewis sont de plus en plus distantes, et le départ de ce dernier pour Cambridge en 1954, et son mariage avec Joy Davidman, une Américaine divorcée, en 1957, n’arrangent pas les choses[49]. Tolkien est toutefois très choqué par la mort de C. S. Lewis en 1963, qu’il compare à « un coup de hache porté aux racines[50]. »
Tolkien achève Le Seigneur des anneaux en 1948, après une décennie de travail. Le livre est publié en trois volumes en 1954-1955 et rencontre un grand succès dès sa publication, faisant l’objet d’une adaptation radiophonique dès 1955[51]. Si le succès de son œuvre le met définitivement à l’abri du besoin, Tolkien reste un homme économe et généreux, ne s’autorisant guère d’excentricités[52].
Tolkien prend sa retraite universitaire en 1959. Dans les années qui suivent, il acquiert une célébrité croissante en tant qu’écrivain. Il écrit tout d’abord des réponses enthousiastes à ses lecteurs, mais devient de plus en plus méfiant devant l’émergence de communautés de fans, notamment au sein du mouvement hippie aux États-Unis, où le livre devient un best-seller après la parution chez Ace Books d’une édition au format poche non autorisée en 1965 ; la querelle judiciaire qui s’ensuit offre encore une publicité supplémentaire au nom de Tolkien[53]. Dans une lettre de 1972, il déplore être devenu un objet de culte, mais admet que « même le nez d’une idole très modeste […] ne peut demeurer totalement insensible aux chatouillements de la douce odeur de l’encens[54] ! » Toutefois, les lecteurs enthousiastes se font de plus en plus pressants, et en 1968, lui et sa femme déménagent pour plus de tranquillité à Bornemouth, une ville balnéaire de la côte sud de l’Angleterre.
Le travail sur Le Silmarillion occupe en pointillés les deux dernières décennies de la vie de Tolkien, sans qu’il parvienne à l'achever. Les lecteurs du Seigneur des anneaux attendent avec impatience cette suite promise, mais ils doivent se contenter du recueil de poèmes Les Aventures de Tom Bombadil (1962) et du conte Smith de Grand Wootton (1967). Durant la même période, Tolkien participe également à la traduction de la Bible de Jérusalem, publiée en 1966 : outre un travail de relecture, il en traduit le Livre de Jonas[55].
Edith Tolkien meurt le 29 novembre 1971 à l’âge de 82 ans et est enterrée au cimetière de Wolvercote, dans la banlieue nord d’Oxford. Son mari fait graver sur sa tombe le nom « Lúthien », en référence à une histoire de son légendaire qui lui avait été en partie inspirée par la vision d’Edith dansant dans les bois, en 1917[56].
Après le décès de sa femme, Tolkien revient passer les dernières années de sa vie à Oxford : il est logé gracieusement par son ancien college de Merton dans un appartement sur Merton Street. Le 28 mars 1972, il est fait commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique par la reine Élisabeth II[57]. Lors d’une visite chez des amis à Bornemouth, fin août 1973, il se sent mal : il meurt à l’hôpital le 2 septembre 1973, à l’âge de 81 ans. « Beren » est inscrit sous son nom sur la tombe qu’il partage avec Edith[58].
source: wikipedia
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